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Libération

Edelman ne lâche pas le morceau. Le raider américain confirme ses vues sur la Société du Louvre.

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publié le 13 août 1998 à 9h17

Baroud d'honneur? Parce que la loi française l'y contraint, le

financier new-yorkais Asher Edelman a annoncé officiellement hier, via un communiqué du Conseil des marchés financiers, son intention de prendre la maîtrise de la Société du Louvre, le groupe d'hôtellerie et de luxe contrôlé majoritairement par le groupe de champagne Taittinger. Mais Asher Edelman, à travers quatre fonds d'investissements américains, n'a acquis aujourd'hui que 11% du capital et 4% des droits de vote de la Société du Louvre. Peu de chances. Et il semble qu'il ait pris conscience qu'il n'avait, pour l'heure, que peu de chances réelles d'y parvenir. Car, dans le même temps, son communiqué reconnaît que «la composition et la situation de l'actionnariat de la Société du Louvre ne permettant pas à ce jour la réalisation de cette prise de contrôle, ils (les fonds d'investissements, ndlr) entendent poursuivre au jour le jour, en fonction de l'évolution du marché et des opportunités, leur politique d'achats et/ou de ventes des titres de la société». Le communiqué indique en outre que les quatre fonds d'Edelman «entendent poursuivre leur soutien à la politique de redressement de la société, tout en exerçant leur droit de contrôle et de critique constructive de la gestion si nécessaire». Un ton qui sonnait agréablement, hier, aux oreilles de Claude Taittinger, PDG du groupe Taittinger: «Il me semble qu'il y a un changement d'attitude», notait-il, le triomphe modeste. «Monsieur Edelman ne me semble plus par