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Libération

CFDT en hausse, CGT en baisse aux élections professionnelles. Les résultats portent sur les scrutins de 1996.

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publié le 26 août 1998 à 8h19

Louis Viannet se fait chaque année un devoir de revenir de vacances

un peu avant tout le monde pour être le premier à donner le ton de la rentrée sociale. Hier, le secrétaire général de la CGT n'a pas eu de chance. Sa conférence de presse (lire ci-dessous) a été un peu éclipsée par la publication des résultats des élections de 1996 aux comités d'entreprise.

Toujours très attendus par les confédérations syndicales, ces résultats, rendus publics par le ministère de l'Emploi, constituent une sorte de sondage en vraie grandeur ou d'Audimat, comme on voudra. Ils ne sont pas très bons pour la CGT, dont les listes enregistrent une nouvelle baisse d'audience, passant de 24,1% en 1994 à 23,6% en 1996 (1). Une érosion d'un demi-point qui, selon les experts du ministère de l'Emploi, marque toutefois «un ralentissement de cette tendance à la baisse». Il n'empêche: lors du 46e Congrès de la CGT, début février à Strasbourg, Louis Viannet passera à son dauphin Bernard Thibault les rênes d'une organisation moins fringante qu'à son arrivée. Tout juste pourra-t-il faire valoir qu'il est parvenu, en six années de règne, à ralentir l'hémorragie d'adhérents. A charge pour son successeur d'inverser la tendance.

Notat pas peu fière. La CFDT, déjà en progression en 1994, enregistre un nouveau gain en 1996, passant de 20,8% à 21,5% et se rapprochant ainsi un peu plus de sa grande rivale. Dans l'entourage de Nicole Notat, on n'est d'ailleurs pas peu fier de la performance. On fait remarquer que les élec