Faire gonfler le nombre des clients pour revenir à l'équilibre
financier, c'était connu. La SNCF a trouvé sa méthode pour y parvenir: faire simple. Histoire de renforcer la «reconquête» de la clientèle lancée au lendemain des grèves de décembre 1995 et entamée en avril avec l'instauration de réductions en nombre" réduit, la direction «grandes lignes» a annoncé hier une série de mesures applicables à compter du 29 novembre, qui visent à simplifier l'accès aux TGV.
Première décision, la plus spectaculaire: il n'y aura plus désormais qu'un prix unique en première classe, au lieu de trois. En deuxième classe, resteront deux tarifs: un pour les TGV des «heures de pointe», c'est-à-dire matin et soir. Et un autre, moins cher, pour les TGV roulant aux autres heures de la journée, dites «périodes normales», et dans lesquelles circuleront deux TGV sur trois (lire graphique ci-contre). Cette réduction du nombre des tarifs, «négociée longuement avec les associations de consommateurs», est «expérimentée avec succès depuis janvier sur la ligne Paris-Lille». Elle sera «blanche financièrement» pour la clientèle de première classe, a assuré Guillaume Pépy, directeur général «clientèles» de la SNCF, et «légèrement favorable» aux clients de seconde classe.
Moins cher. En effet, deuxième oeuvre de simplicité publique, les réductions diverses 25% pour les formules Découvertes ou de 50% pour les différentes cartes s'appliqueront désormais sur le prix plein tarif du TGV emprunté. Et non, comme