Frantour, filiale de la SNCF qui regroupe les activités de
restauration, d'hôtellerie, d'agences de voyage et de tour operator, est officiellement en quête de partenaires industriels et financiers. «Les salles de consultation des comptes sont ouvertes. Nous recherchons un ou deux partenaires», a confirmé mercredi Guillaume Pépy, directeur général clientèles de la SNCF. «Minoritaire ou majoritaire, c'est à voir. Ce qui compte, ce sera le projet de développement proposé», a-t-il précisé. Pas question, cependant, de «vendre Frantour par appartements». Selon la SNCF, l'opération devrait être conclue «avant la fin de l'année». L'an dernier, Frantour, filiale à 64,7% de Sceta, elle-même filiale à 99,7% de la SNCF, est sortie du rouge avec un bénéfice net de 500 000 francs, pour 1,8 milliards de francs de chiffre d'affaires. Selon son PDG, Olivier Marembaud, Frantour est aujourd'hui «une entreprise assainie et dotée de projets» qui réalisera cette année un bénéfice net compris entre 10 et 20 millions de francs. Avec 86 agences de voyage et 33 hôtels en gestion, dont 16 détenus en propre, la branche tourisme réalise la plus grosse partie du chiffre d'affaires (1,5 milliard de francs). Mais la branche restauration, qui regroupe les buffets de quatorze gares françaises, dont les grandes gares parisiennes, suscite les appétits. Pour l'heure, le nom d'Accor, déjà partenaire très critiqué de la SNCF dans la restauration à bord des trains, est celui qui est cité le plus souvent. De so