On le sait depuis 1929, on en a eu confirmation en 1987 et en 1989.
Les krach adorent le mois d'octobre. Or, ce qui s'est passé depuis trois jours sur les Bourses commence à ressembler à un krach en bonne et due forme. A Paris, la Bourse a chuté de 4% mercredi, 5% jeudi et encore 5% vendredi matin. Vers midi, l'indice des 40 principales valeurs industrielles (Cac 40) s'est finalement redressé, et la journée s'est achevée sur une très légère hausse (0,04%), la première de la semaine. Depuis lundi, Paris a perdu 8,2%, Londres 6,3, Francfort 12,4%" «La semaine qui vient promet d'être la plus importante depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale», a dramatisé John Llewellyn, économiste de Lehman Brothers à Londres, cité par l'AFP. Les marchés attendent beaucoup de la réunion des ministres des Finances des sept grands pays industrialisés, samedi à Washington. Mais on ne voit pas trop par quel miracle le G7 pourrait ressusciter les hausses boursières. D'autant que beaucoup d'analystes s'attendent à une nouvelle onde de choc, en provenance, cette fois, d'Amérique latine. Après la réélection probable, dimanche, de son président Fernando Henrique Cardoso, le Brésil pourrait en effet tenter de baisser ses taux d'intérêt et son taux de change. Si l'opération n'est pas maîtrisée, on ira vers un grand maelström. Ces derniers jours, la situation des banques angoissait terriblement tous les boursiers. Depuis le sauvetage en catastrophe du fonds spéculatif Long Term Capital Management (L