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Libération

France Télécom et IBM s'attellent à l'Internet facile. Les deux groupes s'associent pour faciliter l'accès des Minitel du futur sur le réseau mondial .

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publié le 7 octobre 1998 à 13h31

Un jour proche viendra où les plus technophobes des individus

accéderont à l'Internet aussi facilement qu'ils décrochent aujourd'hui leur téléphone. En lieu et place de l'ordinateur, un simple petit terminal de la taille d'un Minitel fera très bien l'affaire. L'engin n'aura pas à être très intelligent. Il n'aura pas non plus besoin de disposer de beaucoup de mémoire. Car il sera conçu pour aller chercher sur le réseau tout ce qui lui manque. Restait à concevoir la boîte à outils qui lui permette de fonctionner. Voilà qui est fait, si l'on en croit France Télécom et IBM. Les deux sociétés ont annoncé hier s'être associées dans la création d'une «plate-forme spécialement conçue pour une nouvelle génération de terminaux d'accès à prix réduits» qui va rendre «accessible de manière instantanée le monde de l'Internet aux personnes qui n'ont pas ou peu d'expérience technique».

Webphone (téléphone à écran) ou micro-ordinateurs basiques, ces terminaux, dont l'écran pourrait être de la taille d'un Minitel dernier cri, pourront, malgré leur petite mémoire, télécharger des images ou du texte. A la différence du Minitel, qui ne peut définitivement faire que ce pour quoi il a été programmé dès l'origine, ils seront évolutifs, gérables et reconfigurables à distance. Une kyrielle d'industriels, dont Alcatel, Nortel, Lucent, travaillent aujourd'hui à la conception de ces terminaux qui, pour être attractifs, devront coûter «moitié moins cher qu'un micro-ordinateur». Pour le moment, c'est la seu