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Libération

Sur les plates-bandes de France Télécom.Les tests comparatifs réussissent mal à l'opérateur.

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publié le 12 octobre 1998 à 13h47

Si elles sont toutes vendues 50 ou 100 F, leur point commun s'arrête

là. Le client, à la recherche de tarifs discounts, s'arrache ensuite les cheveux. Certaines cartes découpent la journée entre un tarif rouge et un tarif moins onéreux. D'autres, comme Kosmos, offrent aux habitants d'une douzaine d'agglomérations, dans un rayon d'une trentaine de kilomètres, des tarifs préférentiels. Avec Kosmos, Rapid Call, ou France Télécom, on peut appeler vers les portables avec un tarif réputé attractif. Enfin, des opérateurs comme Kertel, campent à l'opposé de France Télécom, facturant les appels à la seconde dès la première, et non par unités indivisibles comme depuis les cabines. Selon l'Afut (Association française des usagers du téléphone), la meilleure façon de procéder est de borner la comparaison aux paramètres pertinents: les deux, trois pays ou les deux, trois numéros de téléphone qu'on appelle régulièrement. Le petit encart tarifaire qui accompagne la carte plastique est souvent d'un maniement subtil. L'utilisation des serveurs vocaux des différents opérateurs est beaucoup plus fiable. Il suffit pour cela de tapoter un numéro d'accès, fourni avec la carte, suivi du numéro du correspondant que l'on désire appeler. Une voix vous annonce alors de combien de minutes vous disposez en fonction de la somme qui reste sur votre carte.

Pour un coup de fil passé en milieu d'après-midi en semaine vers le Canada, Rapid Call (carte à 50 F) promet quarante-cinq minutes de conversation et Kosm