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Libération

Téléphone: chacun joue sa carte. Prépayée, pour mobile, rechargeable: l'éventail s'élargit.

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publié le 12 octobre 1998 à 13h46

Après l'explosion du mobile, voici l'envol des cartes de téléphone.

Selon l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe), qui vient de réaliser un inventaire du marché pour le compte de l'ART (autorité de régulation des télécommunications), le consommateur sera bientôt noyé sous l'abondance de l'offre: 37 cartes étaient proposées en 1997, émanant d'une vingtaine d'opérateurs. Un chiffre en constante progression.

Quelques grosses pointures de la téléphonie ont fait irruption cet automne. Intercall, leader en France, prévoit d'écouler 5 millions de cartes en 1998, contre 2 millions en 1997. Montée en régime aussi de Rapid Call. Derrière Rapid Call, un opérateur international, le groupe Intercom. Jusqu'à présent, l'opérateur était surtout connu en France pour ses boutiques «Callbox», des mini-agences situées dans les quartiers populaires et abritant des cabines particulièrement prisées des populations immigrées pour ses tarifs imbattables. Désormais, avec la carte on aura le même service, prétend Intercom, mais depuis chez soi.

Opération de séduction aussi chez Kosmos, distributeur de la carte du même nom. Kosmos est un fournisseur de services, c'est-à-dire qu'il achète en gros des minutes de communication qu'il revend au détail. La firme dit écouler entre 150 000 et 200 000 cartes par mois. Son originalité, dit-elle, est d'offrir des numéros d'appel local à partir d'une douzaine de villes en France, et ce à des tarifs imbattables. Dans la surenchère, Kert