Apple renoue avec les bénéfices et l'optimisme. Donné pour quasiment mort il y a un peu plus d'un an, le groupe informatique américain a annoncé hier avoir enregistré un profit net de 309 millions de dollars pour l'année fiscale qui s'est achevée le 30 septembre dernier, contre une perte nette de 1 milliard de dollars l'année précédente. Le succès du lancement de l'i-Mac début août y est pour quelque chose (en sept semaines, avant la clôture de l'exercice, 278 000 de ces ordinateurs au design «Twingo» ont été vendus). Mais il n'explique pas à lui seul un retour à une meilleure fortune qui avait débuté dès le premier trimestre de cette année. Critiques. Rappelé début 1997 au chevet de l'entreprise qu'il avait cofondée, Steve Jobs a procédé à une restructuration en règle des modes de production de la firme. Non sans lancer quelques piques à son prédécesseur Gilles Amelio, démissionné sans ménagement et qui aurait laissé se développer un embrouillamini de produits" «Il y a un an, je ne comprenais rien à notre stratégie», déclarait Steve Jobs il y a quelques semaines à Paris à l'occasion d'Apple Expo. Très en verve, il a donc expliqué que l'une de ses premières décisions en revenant à Cupertino fut de simplifier la ligne de produits. «Quatre produits et non des centaines»: un ordinateur de bureau et un portable, déclinés dans deux versions, l'une professionnelle, l'autre grand public. Avec l'iMac lancé en France courant septembre, Apple a fait les trois quarts du chemin. Ne lui
Pour Apple, année best of grâce au iMac.
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par Nicole PENICAUT
publié le 16 octobre 1998 à 11h49
(mis à jour le 16 octobre 1998 à 11h49)
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