Londres, de notre correspondant.
Les sept pays les plus riches du monde (1) ont présenté hier l'ébauche d'une réforme du système monétaire international afin de limiter l'impact des crises monétaires. La Grande-Bretagne présidant cette année le G7, c'est le ministre de l'Economie britannique, Gordon Brown, qui a présenté cette déclaration des sept chefs d'Etat et de gouvernement, très attendue des marchés. Les Sept, qui entendent créer «dans ce monde global et interdépendant un système de contrôle et de supervision aussi sophistiqué que les marchés financiers internationaux», ont dressé une liste de mesures à prendre à ces fins. 90 milliards de dollars. Dans l'immédiat, Brown a annoncé la création d'un fonds spécial de secours aux économies émergentes doté de 90 milliards de dollars. Ce fonds, selon le plan du G7 préparé depuis plusieurs jours, devrait permettre d'enrayer plus rapidement et plus efficacement les crises qui ont frappé les économies asiatiques ou la Russie. Le Brésil pourrait être l'un des premiers bénéficiaires de ce nouveau mécanisme de secours, qui sera géré par le FMI et financé par des institutions financières publiques et privées. Toujours en vue de «renforcer l'architecture financière internationale», le G7 souhaite imposer un code de conduite aux banques et entreprises multinationales qui rende plus visibles les transactions financières. Sont notamment visées les institutions financières comme les hedge funds, des fonds spéculatifs du type du LTCM dont