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Libération
Interview

Christian Larose, secrétaire général de la CGT du textile: Pourquoi nous allons signer l'accord sur les 35 heures. Cette adhésion sera une première pour la confédération.

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publié le 3 novembre 1998 à 15h38

Grande première en matière de 35 heures: la fédération CGT du

textile a décidé de signer cette semaine l'accord de branche conclu le 16 octobre avec l'Union des industries textiles (UIT), représentant du patronat d'un secteur qui emploie en direct 143 000 salariés. C'est la première fois que ce syndicat signera un accord de branche sur la réduction du temps de travail; il a en effet critiqué les accords conclus dans la métallurgie ou le sucre et a refusé de signer celui du secteur des artisans du bâtiment. La signature de l'accord textile risque d'animer les débats au sein du Medef (ex-CNPF, syndicat des entrepreneurs). La semaine dernière encore, le négociateur patronal, Guillaume Sarkozy, était accusé par certains de ses collègues du patronat d'avoir trop lâché et d'être allé au-delà du mandat donné par l'UIT. Pour la CGT, cette signature symbolise à la fois la nouvelle ligne décidée par ses instances (un syndicalisme de proposition autant que d'opposition) et le rapprochement avec la CFDT. Christian Larose, secrétaire général de la fédération CGT textile-habillement-cuir, explique à Libération les raisons de la signature.

La CGT a décidé de signer l'accord de branche sur les 35 heures dans le textile. Pourquoi?

Nous allons probablement signer car la question fondamentale est de savoir s'il contient des éléments positifs pour les salariés, et s'il n'y a pas trop de contraintes. Nous allons signer parce qu'il n'y a pas photo! Dans l'accord, il y a une clause de garantie de p