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Libération

Idylle naissante entre la CGT et la CFDT. Une réunion a eu lieu, hier à Paris, pour confronter leurs positions.

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publié le 13 novembre 1998 à 16h28

Des responsables de la CGT et de la CFDT se sont discrètement

rencontrés hier au siège de la CFDT, à Paris, alors que les deux confédérations préparent leurs congrès (qui auront lieu à Lille, début décembre, pour la CFDT, et à Strasbourg, fin janvier, pour la CGT). Dans son interview à Libération (notre édition du 6 novembre), le secrétaire général de la CGT, Louis Viannet, avait fait mention de cette initiative. Le rendez-vous s'est passé au mieux, si l'on en croit le communiqué commun diffusé à la sortie, affirmant que «ce type de discussions doit devenir un mode normal de relations entre toutes les organisations syndicales». Avant la réunion, la CGT avait indiqué que l'objectif était «de mettre à plat les convergences et les désaccords», estimant que sa volonté de «convergence ne s'appliquait pas seulement à la CFDT, mais aussi aux autres organisations syndicales, y compris FO».

La CFDT avait pour sa part appelé à «revenir à une situation normale au niveau des relations entre syndicats», regrettant que «FO, pour l'instant, ne donne pas suite» aux appels de rapprochement. Le secrétaire général de l'UNSA (syndicats autonomes, dont la FEN), Alain Olive, a aussitôt déclaré qu'il voyait d'un «oeil favorable» cet événement. Selon lui, ce rapprochement, «amorcé depuis quelque temps, s'est cristallisé avec les négociations de branches et d'entreprises sur les 35 heures» ainsi qu'avec «la construction européenne, qui fait bouger le syndicalisme».

Cet oecuménisme n'est pas partagé p