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Libération

Retour de flamme pour le Yo-Yo. Pour se refaire, la firme japonaise Bandaï tente de faire durer la mode.

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publié le 14 novembre 1998 à 14h09

Cette année, ça yoyote dans toutes les cours d'école. Avec des Yo-Yo

à débrayage, à ressort, à billes, qui s'allument" Le géant japonais du jouet, Bandaï, a rattrapé la vague ­ à moins qu'il ne l'ait lancée. Une bonne intuition pour un groupe dont les profits sont en chute libre et dont la dernière trouvaille, le Tamagochi (l'animal électronique), agonise.

Grâce au Yo-Yo ressuscité, le groupe japonais présidé par Takashi Mogi espère se maintenir dans le peloton de tête des marchands de jouets de la planète. Pour le produit, Bandaï s'est appuyé sur les innovations du fabricant américain Yomega et de l'agence de promotion Russell, lesquels ont affublé le vieux jouet de deux piles, d'une lumière qui s'allume quand il pulse et d'un mécanisme de roue libre débrayable qui accélère la rotation du «dormeur» (lorsque le Yo-Yo tourne sans remonter en bas de la ficelle). Le tout a été enrobé d'une bonne dose de marketing maison.

Le créneau sportif. Depuis les premières mises sur le marché, en mars 1997, Bandaï assure avoir vendu 12 millions de Yo-Yo dans le monde. Numéro deux du jouet au Japon, le groupe a été devancé par d'autres aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, où les marchés sont aujourd'hui «mûrs».

En France, fier pays de sa croissance recouvrée, Bandaï s'est élancé le premier, à la rentrée scolaire. Le groupe assure avoir déjà écoulé dans les cours de récré, via une mise en place en papeteries et grandes surfaces, 1,7 million d'exemplaires. Principale originalité de cette renais