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Libération

La bourse de paris tente la grande union. Neuf places européennes se concerteront le 27 novembre.

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publié le 20 novembre 1998 à 14h41

La Bourse européenne nouvelle sera bientôt arrivée. La Société des

Bourses françaises (SBF), écartée en juillet du rapprochement annoncé en juillet entre les Bourses de Francfort et de Londres, tente de reprendre la main. Elle a annoncé hier qu'elle avait invité les présidents de neuf Bourses européennes (Amsterdam, Bruxelles, Francfort, Londres, Madrid, Milan, Stockholm, Zurich et Paris) à se réunir le 27 novembre à Paris pour «préciser les étapes et les conditions nécessaires à la création d'un marché paneuropéen des actions fédérateur et compétitif». Maison commune. Au même moment, Dominique Strauss-Kahn, au cours d'une conférence de presse, annonçait qu'une société commune, comprenant au moins les Bourses de Londres, Paris et Francfort, serait créée en janvier: «Quelques mois après le lancement de l'opération germano-britannique, Paris rejoint cette alliance avec la constitution à partir de janvier d'une compagnie commune, tout cela me paraît dans la logique des choses.» A-t-il parlé trop vite? La SBF a aussitôt précisé qu'«on n'en est encore qu'aux préliminaires, aux discussions», démentant les informations selon lesquelles des lettres d'intention avaient été échangées portant sur des adhésions croisées des membres des trois groupes. Bercy a ensuite rétropédalé en faisait savoir que le ministre n'avait voulu évoquer que l'idée d'une «maison commune» européenne. Et qu'il se félicitait simplement de discussions «qui vont permettre à l'Europe des entreprises de se construi