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Libération

Reprise en Provence, en Lorraine et à Saint-Lazare. Les autres régions décidaient hier soir et ce matin de la poursuite de la grève.

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publié le 10 décembre 1998 à 18h08

Le trafic restera perturbé aujourd'hui, mais la reprise du travail

s'annonce pour les heures qui viennent. «Il est grand temps que la situation revienne à la normale à la SNCF», avait déclaré hier matin, le ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, soulignant les avancées faites par la direction. Il a été écouté. Après que des discussions régionales aient abouti à des progrès sensibles sur les effectifs, les contrôleurs de Marseille, de Metz-Nancy, Lyon et Paris Saint-Lazare ont voté la reprise. Selon la CGT, des assemblées générales reprendront ce matin, dans les établissements encore en grève. Mais déjà, la la centrale chiffre à 290, le nombre des nouveaux emplois promis par les directions régionales. «De quoi se déterminer positivement dans les AG jeudi matin», jugeait-on. Louis Gallois, le patron de la SNCF et son directeur général délégué à la clientèle, Guillaume Pépy, ont multiplié les concessions. Les contrôleurs ont obtenu outre la hausse de 200 francs de leur prime de «roulant», la suspension de la réorganisation de leurs établissements et une table-ronde sur les difficultés de leur métier. Ensuite, la direction a annoncé que le nombre des contrôleurs serait «plus important» à la fin de 1999 que cette année. Par ailleurs, elle a annoncé que, grâce à 1 500 emplois créés, les effectifs d'ensemble de la SNCF, tous métiers confondus, seraient stables fin 1999, pour la première fois depuis dix-sept ans. Mais, depuis le début de la grève, le 27 novembre, la direction