Tarifs opaques ou excessifs, communications qui disjonctent,
contrats léonins" Invitées par l'Autorité de régulation du téléphone (ART) à s'exprimer lors d'un colloque, les associations d'utilisateurs de téléphones portables ne se sont pas fait prier pour décliner leurs doléances. A charge pour les opérateurs mis sur la sellette d'esquisser des remèdes. Depuis que le mobile a pris son essor, c'est la seconde fois que le régulateur convie entreprises et clients au déballage public de leurs différends. La coupe semble pleine.
Pour aider à la libre expression des plaintes, l'ART avait ouvert sur son site, entre le 12 octobre et le 10 décembre dernier, un cahier de doléances électronique, à l'attention des mobilomanes internautes. Elle en a commenté hier les résultats. Au premier rang des 418 récriminations, et pesant plus du tiers des contributions: les tarifs.
Le coût Dans le jargon des opérateurs, c'est le prix à payer pour joindre un mobile depuis un téléphone filaire (poste fixe). Les internautes, qui ne tournent pas trente-six fois la souris sur le tapis avant de balancer leur contributions sur le réseau, fustigent «un prix de l'appel vers un mobile 43% plus cher qu'un appel vers le Royaume-Uni et 163% plus cher qu'un appel national», «un utilisateur du téléphone filaire pris pour une vache à lait». Pour corser le tout, les prix pratiqués par les différents concurrents sont alignés. Pourtant, les tarifs de l'appel entrant sont libres. L'anomalie, lâchait en coulisse un partic