Direction et syndicats de PSA Peugeot-Citroën ont repris leur

négociation sur les 35 heures. Au cours d'une nouvelle réunion qui s'annonçait fort longue, ils ont tenté de sortir de l'ornière le projet d'accord rejeté par tous les syndicats mais dont la direction entend conserver l'essentiel. Avant la réunion, entamée dans l'après-midi au siège parisien du groupe, la direction avait fait savoir qu'elle entendait «clarifier les points d'incompréhension» et «prendre en compte les préoccupations exprimées par les personnels».

En réunion, la direction a pris l'engagement de garantir aux salariés, pour cette année, quatre semaines consécutives de congés d'été. Cette question, qui n'est pas liée aux 35 heures, avait mis le feu aux poudres. En effet, l'annonce d'une organisation des vacances en trois semaines consécutives, plus une semaine volante, avait malencontreusement percuté celle des nouvelles contraintes contenues dans le projet d'accord, accroissant le mécontentement des salariés. Par ailleurs, selon des syndicalistes, la direction devait formaliser par écrit la promesse de compenser le travail du samedi par des repos ou en le rémunérant à 104%. Elle a également maintenu son engagement que les salaires et l'ancienneté ne seraient pas affectés par la baisse du temps de travail.

En revanche, la direction n'entend pas modifier l'architecture fondamentale de son texte, et, notamment, réintégrer les temps de pause dans le temps de travail, sauf, alors, à baisser les salaires. «La