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Libération

Toys «R» Us veut changer de jouets. La chaîne opte désormais pour le divertissement familial.

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publié le 11 février 1999 à 23h42

Les enfants jouent de moins en moins comme des enfants et Toys «R»

Us doit faire le ménage dans ses rayons. En octobre, la chaîne américaine de jouets annonçait la fermeture de 6 de ses 44 magasins français. Hier, elle en rajoutait 7 à ce programme déjà sévère. La saison de Noël a été plus mauvaise que prévu. En novembre décembre, le chiffre d'affaires a été inférieur de 4% à celui de l'année précédente. Et l'analyse du patron de Toys «R» Us est que cela n'est pas que conjoncturel. Nouveaux comportements. On assiste, dit-il, à un vrai changement dans le comportement des clients. Non seulement ceux-ci font leurs emplettes de plus en plus tard, mais, en plus, ils se piquent de vouloir trouver des jeux qui permettent de jouer en famille. Leur budget fait des concessions croissantes au multimédia et à tout autre produit de (télé)communication, comme les mobiles. «C'est donc vers le divertissement familial» que nous allons nous orienter désormais, a décidé Jacques le Foll, le PDG de la filiale française: puériculture, multimédia, ludo-éducatif, vidéo, sport. Après un test mené sur 7 de ses sites, le groupe va investir dans un nouveau concept de magasins, destiné à s'étendre progressivement à l'ensemble des 31 unités de la chaîne qui lui resteront.

«Nous voulons tourner la page de 1998 au plus vite et accélérer notre repositionnement selon un plan stratégique de trois ans», a-t-il indiqué. Le plan d'investissement et de marketing pour le «Toys "R Us du troisième millénaire», selo