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Libération

BP Amoco ouvre une agence électronique pour l'emploi.Une solution pour replacer les licenciés de la fusion.

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publié le 11 mars 1999 à 0h06

Ce site web intéresse surtout 10 000 personnes. Ce sont les

sacrifiés du mariage entre les compagnies pétrolières BP et Amoco annoncé en août 1998. Pour les aider à se recaser, le groupe né de la fusion a ouvert sur le Web une «foire aux emplois continuelle». Le site (page d'accueil ci-contre) propose à des employeurs potentiels de venir piocher dans le vivier de l'entreprise. «Nos employés ont la réputation d'être parmi les meilleurs dans leurs professions respectives», dit la direction de BP Amoco pour expliquer son initiative.

Bureau virtuel. A ces salariés d'excellence mais néanmoins licenciés, la compagnie pétrolière ouvre ainsi un bureau de recrutement en ligne. Cette vitrine ressemble aux bourses électroniques pour l'emploi qui se développent sur les réseaux internes d'entreprises comme Usinor, Schlumberger ou Total. Ces dispositifs visent à aider ceux de leurs salariés qui souhaitent changer d'affectation ou de zone géographique, à combler les vides dans telle activité ou alléger les effectifs dans telle autre. Mais elles sont jusqu'ici destinées à faciliter la mobilité interne.

De même, il existe de nombreux sites de petites annonces et de recherche d'emplois. On en compte environ 11 000 aux Etats-Unis. En 1998, 50% des entreprises américaines ont recruté en passant par l'Internet. Mais la «foire» de BP Amoco serait une première, à en croire Suzan Wilson, qui s'occupe du projet au service des ressources humaines. Ce que confirme Arnaud Massonie, de Cadres on Line, pion