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BNP, Société générale, Paribas: les actionnaires en quête de conseils Les petits porteurs indecis dans l'action.

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publié le 18 mars 1999 à 0h11

Pas de panique, les petits porteurs de la Société générale ou de

Paribas ont du temps devant eux avant que les OPE (offres publiques d'échange) soient complètement bouclées. Mardi soir, le Conseil des marchés financiers a donné son feu vert aux deux offres de la BNP sur la Société générale et sur Paribas. Manquent encore trois autres accords. La COB (Commission des opérations de Bourse) devrait donner son avis d'ici à une semaine. Il revient au gendarme du marché d'apposer son visa sur les notes d'information que la BNP compte diffuser aux porteurs des titres. Le CECEI (Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement) doit, lui, évaluer la conformité du projet avec la loi bancaire. Un avis du même type sera recueilli auprès de la commission des assurances. Ces différents épisodes pourraient s'étaler sur une quinzaine de jours. Une fois les OPE munies de tous ces viatiques, il ne sera pas davantage nécessaire de se hâter. Les offres de la BNP resteront sur le marché pendant 35 jours. En compétition vraisemblablement avec une nouvelle offre déposée par la Société générale, copie conforme de la précédente ou modifiée, selon ce que la banque décidera. Celle-ci peut même abandonner le terrain de jeu. Elle en a le droit. Au terme des 35 jours viendra l'heure du comptage. Si la BNP a ramassé, via son OPE, plus de 50% du capital de la Société générale, elle aura réussi son coup. Elle n'aura plus le droit de reculer. Même si son offre sur Paribas échoue. En ef