Rectificatif
Contrairement à ce que nous écrivions dans notre édition du mardi 27 avril sur l'acquisition par Jean-Claude Decaux du pôle publicité extérieure de HMC, l'indication mentionnant 500 licenciements est totalement infondée.
Par ailleurs, HMC Publicité extérieure regroupe 2 000 collaborateurs et non 36 000.
Jean-Claude Decaux contrôlait déjà près de 40% du marché français de l'affichage publicitaire. Et ils étaient nombreux clients et concurrents à se plaindre de son arrogance monopolistique. Depuis hier, le leader hexagonal de l'Abribus, de la Sanisette et de la «sucette» (panneau sur pied) lumineuse est définitivement tout-puissant sur son marché de prédilection, puisqu'il vient de se payer tout l'affichage de Havas pour 5,75 milliards de francs. Les récalcitrants au système Decaux n'ont qu'à bien se tenir. Car cet homme-là n'a pas peur du Conseil de la concurrence, qui l'a déjà épinglé à plusieurs reprises, notamment pour la nature abusive de ses contrats. D'ailleurs, il déteste la concurrence. Et c'est justement pour éviter que quelques rivaux anglo-saxons viennent piétiner son pré carré personnel, c'est-à-dire la France tout entière, qu'il a accepté de payer très cher le pôle de publicité extérieure de Havas. Evincé, l'ennemi anglais. En jeu: une activité baptisée HMC-OA (Havas Media-Communication Outdoor Advertising), constituée de six sociétés, dont la principale, Avenir, est le premier afficheur français devant Giraudy et Dauphin. Afin de vendre cette fi