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Libération

Les chiffres de l'emploi rejoignent le choeur des bonnes nouvelles.37 900 chômeurs de moins au mois de mars.

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publié le 3 mai 1999 à 0h50

Les nouvelles économiques sont bonnes. La semaine dernière, c'est un

petit feu d'artifices de bons chiffres que les organismes officiels ont tiré. La consommation reste très forte (+3% au premier trimestre, soit 12% en rythme annuel), le moral des industriels remonte enfin, la croissance américaine demeure très vigoureuse (+4,5% en rythme annuel au premier trimestre, à la surprise générale). Pour couronner le tout, le chômage a sensiblement baissé au mois de mars. Selon les statistiques publiées vendredi, on compte 37 900 chômeurs de moins (-1,3%), et le nombre de demandeurs d'emploi de longue durée recule lui aussi sensiblement. Le mois précédent, le chômage était reparti à la hausse, ce qui avait inquiété. Le gouvernement Jospin, à qui l'opposition reprochait il y a quelques mois son optimisme, se félicite. Sa théorie du «trou d'air passager» est confirmée, et pour le traverser sans histoire, il n'a même pas eu besoin d'actionner le classique petit coup de CES (contrat emploi-solidarité). Les emplois-jeunes, mais aussi les 35 heures (50 000 emplois créés au total) ont permis d'éviter le creux redouté. «Même s'il peut y avoir un mois ou un autre où le chômage a un petit mouvement dans l'autre sens, nous devrions continuer à avoir une baisse de l'ordre de 10 000 [chômeurs] par mois en moyenne, comme c'est le cas maintenant depuis deux ans», a commenté Martine Aubry, ministre de l'Emploi, se félicitant du «bon sens» de la politique du gouvernement.

Seule fausse note dans l'an