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Trois mois de bagarre

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publié le 22 mai 1999 à 1h08

20 février. Olivetti annonce une OPA de 58 milliards de dollars sur

Telecom Italia. 22 février. Le gouvernement italien, qui a conservé une participation de 3,4% dans Telecom Italia et dispose d'un droit de veto, précise qu'il restera neutre.

11 mars. Telecom Italia dévoile un plan de défense comprenant une fusion avec sa filiale TIM.

26 mars. Olivetti annonce avoir obtenu un prêt syndiqué de plus de 22,5 milliards d'euros, le plus important jamais négocié sur les marchés internationaux.

27 mars. Telecom Italia change de stratégie et annonce qu'il proposera aux actionnaires minoritaires de TIM une OPA en numéraire valorisant la filiale à 55,4 milliards de dollars.

29 mars. Olivetti relève son offre sur Telecom Italia à 11,5 euros par titre, ce qui en fait la plus grosse OPA de l'histoire en Europe.

10 avril. Faute de quorum, Telecom Italia est contraint d'annuler une assemblée générale extraordinaire où il espérait obtenir le feu vert de ses actionnaires à son plan de défense.

21 avril. Telecom Italia et Deutsche Telekom annoncent une «fusion d'égaux» de 81 milliards de dollars. L'annonce suscite des réserves en Italie, du fait que Telekom est contrôlé à hauteur de 75% par l'Etat allemand.

18 mai. Olivetti double sa participation dans Telecom Italia à 4,85%. Une enquête réalisée auprès de gestionnaires de fonds montre qu'ils s'attendent qu'elle obtienne au total 28% de Telecom Italia au moment de la clôture de l'offre.

19 mai. Le patron de Telecom Italia annonce que le programme de