Il y a eu Melissa, Tchernobyl et plus récemment encore
Worm.Explore.Zip. En moins d'un trimestre, ces trois gros virus informatiques ont frappé, se propageant à toute vitesse d'un bout à l'autre du monde via l'Internet. Résultat, des contenus de dossiers effacés, des e-mails qui disparaîssent etc. Si l'on en croit une étude effectuée par l'institut de recherche californien Computer Economics, ce genre de bestiole informatique a depuis le début 1999 déjà coûté aux entreprises 7,6 milliards de dollars (près de 48 milliards de francs). Emanant d'un organisme qui se targue de proposer des solutions anti virus, l'estimation peut sembler quelque peu gonflée. Mais elle devient incontouranable quand on sait que même des entreprises comme Boeing, Intel, EDS (Electronic Data System), ont admis avoir pâti des attaques de ces virus: «Les dépenses et le temps perdu en raison d'attaques de virus vont continuer à croître et la situation va s'aggraver avant de s'améliorer». Pour Michael Erbschloe, chargé de la recherche chez Computer Economics. «La fréquence des attaques va continuer au rythme actuel et leur nature va s'aggraver. Le temps perdu par les organisations va être de plus en plus long, et le nombre d'employés touchés par ces attaques va augmenter».
Après Melissa, qui avait paralysé les systèmes de courrier électronique, de nombreuses entreprises ont installé des procédures de réaction d'urgence en cas de propagation d'un virus, et mis à jour leurs logiciels anti-virus. Tchernobyl e