Outre cette méga-alliance avec Delta, Air France a, comme toutes ses
consoeurs, déjà noué une série de partenariats avec des compagnies aériennes dont les implications sont très variées. Revue de détail.
Accords de partage de code. Ce sont les plus fréquents. En anglais code sharing, ils consistent à commercialiser les sièges des vingt-six compagnies (dont Delta et Continental) avec lesquelles Air France a signé des accords, et réciproquement. Ils lui permettent d'augmenter le nombre de fréquences sur les destinations qu'elle dessert déjà et de proposer à ses clients des vols «multitronçons» sous son code AF.
Prenons le cas du passager qui veut se rendre de Marseille à Cancun, au Mexique. Air France, qui assure trois vols sur Mexico, peut, grâce à son accord avec Aeromexico, lui en proposer trois autres. Chaque compagnie disposant d'un certain nombre de sièges sur les appareils de l'autre. Une fois parvenu à Mexico, le passager sera automatiquement pris en charge par Aeromexico en direction de Cancun. Au guichet de départ, à Marseille, le client reçoit un billet libellé Air France qui l'accompagne tout au long de son trajet, même s'il doit voler sur Aeromexico.
La réciprocité est en principe la règle; cependant, l'accord peut ne fonctionner que dans un sens. C'est le cas, par exemple, avec Air India. La compagnie indienne met à la disposition de ses passagers des sièges sur Air France. Mais la compagnie française ne fait voler ses passagers que sur ses propres appareils. Il peu