Les start-up du Web sont décidément les nouvelles stars des patrons
français. Et le capital-risque, leur nouveau dada. Tandis que Bernard Arnault manifeste un surcroît d'appétit pour le commerce électronique (lire ci-dessus), Jean-Marie Messier, PDG du groupe Vivendi, se met à table avec un partenaire japonais: Softbank. Ce groupe est connu pour les juteuses participations qu'il détient dans une myriade d'entreprises champignons: un ensemble qui va de buy.com, célèbre distributeur en ligne de produits informatiques, en passant par e-loan (prêt immobilier en ligne), e-trade, première Bourse online, Geocities, la plus grande communauté du Web, Reciprocal (systèmes d'échanges en tous genres). Jusqu'à Yahoo. Softbank est en effet l'actionnaire dominant du célèbre moteur de recherche et «portail» en devenir.
Vivendi a déjà pris pied dans l'Internet avec AOL (fournisseur d'accès, service en ligne), Havas (éditeur de contenu) et Cégétel (opérateur de télécoms). Mais, bien qu'il ait créé une société d'investissement pour «ratisser» dans la Silicon Valley, il n'a, pour le moment, rien dans son portefeuille qui puisse rivaliser avec des sociétés du type de celle que détient le japonais Softbank. D'où ce partenariat dont Jean-Marie Messier présentera ce matin le contenu précis. Si l'on croit le Nouvel Obs, les deux entreprises créeraient un joint-venture baptisé @Viso, qui accompagnerait le développement en Europe des sociétés Internet, dont Softbank est l'actionnaire principal. Ce sera