Le iBook, le nouvel ordinateur portable d'Apple, devrait appartenir
au secteur des cosmétiques, non à celui de la micro-informatique. C'est le jugement de John Dvorak, réputé chroniqueur du mensuel américain PC Magazine, qui voit dans le dernier né d'Apple, dont la sortie est prévue en septembre, une «machine pour midinette». Mais en s'attaquant à la version portable du iMac, annoncée la semaine passée, il s'est mis à dos les femmes sachant se servir d'un ordinateur et les hommes qui pensent qu'elles en sont capables autant qu'eux. Dans un article intitulé «le désastre du iBook» publié sur le Web le 26 juillet, le chroniqueur se lâche: «La seule chose qui manque au nouvel Apple iBook est le logo Barbie. Ce produit, qui ressemble à une mallette de maquillage, promet de tourner au désastre lorsque les gens reprendront leurs esprits.» Le chroniqueur s'explique: en l'ouvrant, «vous vous attendez à voir apparaître du rouge à lèvre, du fond de teint, et du fard à paupière. Vous ne vous attendez pas à voir un écran de 12 pouces mais un miroir de 12 pouces. Aucun homme sain d'esprit ne se montrera en public avec un tel ordinateur portable.»
Qu'est-ce qui peut, dans le iBook, susciter de telles divagations? Des couleurs acidulées (bleu ou orange), des formes arrondies, une poignée pour faciliter le transport" C'est précisément sur ces détails et plus généralement sur le design qu'Apple mise pour séduire le grand public. Un tel pari, en tout cas, a été gagné avec le iMac, l'ordinateur