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Libération

L'automobile a la fièvre de l'an 2000. Les ventes de voitures neuves ont progressé de 22,5% en juillet.

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publié le 3 août 1999 à 0h21

Le nouveau millénaire fait vendre; pas seulement des grands crus,

mais aussi des voitures. Contrairement aux amateurs de bons vins, les automobilistes peuvent d'ores et déjà entrer en possession du millésime convoité: les voitures de l'an 2000 sont commercialisées depuis le 1er juillet. Et c'est la ruée. En juillet, les ventes de voitures particulières neuves en France ont bondi de 22,5% en données brutes (par rapport au même mois de 1998). Ce qui a propulsé le niveau des immatriculations à 292 701, un niveau jamais atteint dans l'Hexagone, se réjouit le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). A nombre de jours ouvrables comparables, la hausse atteint même 28,3%, précise le CCFA qui avance une explication: «Les clients ont été nombreux à vouloir bénéficier du millésime 2000.» Il s'agit du vingt-et-unième mois consécutif de hausse. «Non seulement la progression ne se ralentit pas, mais elle aurait plutôt tendance à s'accentuer», observe le CCFA.

Sur les sept premiers mois de 1999, les immatriculations ont atteint 1,253 million d'unités, une hausse de 13,5% en données brutes et de 12,7% à nombre de jours ouvrables comparables par rapport à la même période de l'an dernier.

Les marques françaises ont représenté 56% du marché en juillet et 57% sur sept mois. C'est Peugeot qui affiche la plus forte progression en juillet (+53%), suivi de Citroën (+15,1%), et de Renault (+12,1%). En termes de part de marché, Renault se situait à 27,5%, Peugeot à 17,8% et Citroën à 10,7