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Libération

La concurrence tire les leçonsGlobalstar et ICO comptent éviter les erreurs commises par Iridium.

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publié le 13 août 1999 à 0h28

Globalstar comme ICO, les deux projets de téléphonie satellitaire

concurrents d'Iridium, croient résolument en leur bonne étoile. Les mésaventures d'Iridium ne laissent toutefois pas de marbre leurs financiers. ICO, le projet piloté par Inmarsat ­ l'ancêtre du téléphone satellitaire ­, associé à une kyrielle d'opérateurs téléphoniques, a échoué le mois dernier à lever, sur le marché américain du Nasdaq, les 600 millions de dollars qu'il s'était juré d'obtenir. Ce n'était jusqu'à hier soir qu'un contretemps:«On a déjà rassemblé 3 milliards de dollars. Il ne nous manque à terme que 1,6 à 1,7 milliard.», répétait-il pour rassurer. ICO espérait très fort annoncer aujourd'hui que ses investisseurs stratégiques (en fait, ses partenaires de la première heure) lui apportaient les 600 millions de dollars qui lui font actuellement défaut. Au lieu de cela, il a publié hier en soirée un communiqué alarmant, avertissant que ses investissements seraient revus à la baisse et que de nouveaux reports de paiement seraient sollicités.Globalstar, l'autre grand concurrent, vient de franchir, lui, un cap difficile. Son budget de 3,8 milliards de dollars est aujourd'hui bouclé. Mais sur le fil, grâce à un crédit de 500 millions de francs, garanti par son actionnaire principal, la société américaine Loral.

L'un comme l'autre refusent de déprimer. A les entendre, les difficultés d'Iridium seraient presque pain bénit. «Iridium nous montre ce qu'il ne faut pas faire.» En quatre chapitres.

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