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Libération

Demain est un jour sans bugLes craintes de pannes liées au 9-9-99 sont infondées.

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publié le 8 septembre 1999 à 0h34

Alerte au bébé bug? Des mois nous séparent encore de la date

fatidique du 1er janvier, mais le bug de l'an 2000 aurait un précurseur, le «bugounet» du 9 septembre 1999. Les grandes agences de presse sonnent l'alerte: «Le bogue du 9 septembre risque de bloquer des ordinateurs», titre l'Agence France-Presse. Reuters signale que les autorités maritimes britanniques ont décidé d'affréter «plus tôt que d'habitude trois remorqueurs d'hiver pour faire face à un éventuel bogue le neuvième jour du neuvième mois de 1999». Pourtant, les experts du problème parlent de «non-événement»: des dysfonctionnements pourront se produire sur des systèmes très anciens, mais les conséquences seront mineures.

«Dérisoire». Le 1er janvier 2000, le logiciel s'emmêlera les octets entre l'année 1900 et l'année 2000: parce qu'il code les années sur deux chiffres, il n'est pas capable de savoir quelle signification a l'année 00. D'où le bug. Quant à la date du 9/9/99, elle aurait contre elle de ressembler de trop près à un enchaînement de quatre «9». Or, des programmes informatiques remontant aux années 80 sont susceptibles de prendre la suite «9999» pour une instruction d'arrêt.

Chargé des aspects techniques à la mission gouvernementale Passage informatique à l'an 2000, Patrick Knight explique que «même si l'imagination des informaticiens est parfois sans limite, on a du mal à imaginer qu'une date puisse être formatée sur quatre caractères. On utilise au moins six caractères pour représenter une date». Le co