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Libération

De l'oseille dans les étoiles. Avant le film, les produits dérivés du dernier «Star Wars» déferlent sur la France .

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publié le 18 septembre 1999 à 0h46

Ne vous faites aucune illusion: en cette fin de millénaire, vous

n'échapperez pas au Jedi. Après avoir pulvérisé les records de recettes à New York et à Londres, le dernier épisode de la saga de la Guerre des Etoiles, la Menace fantôme, débarque en France le 13 octobre. Précédé comme il se doit par la vague folle des produits dérivés. Des costumes, des livres et des CD-Rom lancés sur le marché français depuis le 10 septembre. Et des centaines de millions de francs de recettes, probablement plus que ce que rapportera le film en France. Si vos enfants n'ont pas encore été frappés par la Starwarmania, dites- vous que ça ne va pas durer: les hypermarchés viennent de mettre en place la marchandise intergalactique. Mais d'ici quelques jours, la force sera avec eux et contre vous: du paquet de céréales Kellog's à la boîte de Lego, en passant par la cannette de Pepsi, les brosses à dents ou casques de vélo, tous ces produits seront marqués à l'effigie Star Wars, et rappelleront à tous ceux qui auraient pu l'oublier que le petit attend son sabre-laser depuis trop longtemps. Comme aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, la déferlante marketing de la Menace fantôme est entièrement orchestrée par George Lucas, le réalisateur et producteur du film. Fort de l'expérience de la première trilogie de la Guerre des Etoiles, qui lui a rapporté au total 4 milliards de dollars en recettes de produits dérivés, le grand manitou de Los Angeles a mis un certain temps à choisir ses licenciés, ces quelqu