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Libération

5 700 suppressions d'emploi.

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publié le 21 septembre 1999 à 0h48

Michel Pébereau, président de BNP-Paribas, a annoncé hier que la

fusion des deux banques permettra au groupe de dégager 850 millions d'euros d'économies (5, 5 milliards de francs) à l'horizon 2002 contre les 600 millions annoncés dans la notice COB. Le groupe promet ainsi aux actionnaires une rentabilité sur fonds propres (ROE) de 16% contre 11,5% en 1998. Michel Pébereau a affirmé que cela n'entraînerait pas de licenciements. La réduction d'effectifs du groupe en France devrait être de 1 200 personnes par an sur trois ans. Mais, compte tenu du nombre de départs naturels prévu d'environ 2 000 par an, ce mouvement se soldera par des recrutements nets de 800 jeunes par an sur trois ans. Pour l'étranger, la réduction des effectifs est estimée à quelque 2 100 personnes sur trois ans, dont 300 à 400 à Londres, où «il ne devrait pas non plus y avoir de problème» en raison du turn-over. Par ailleurs, le conseil d'administration a autorisé Michel Pébereau à poursuivre l'opération de rapprochement entre la BNP et Paribas en ouvrant une nouvelle OPE (offre publique d'échanges) aux actionnaires de Paribas qui n'ont pas apporté leurs titres à la BNP. A l'issue de sa première offre, la BNP avait obtenu 65% du capital de Paribas. La BNP propose la parité de 29 titres BNP pour 20 titres Paribas, une offre «identique à celle de notre dernière surenchère», a affirmé hier Pébereau. A ceci près qu'il ne propose pas de certificat de valeur garantie qui sont potentiellement porteurs de cash. «Pou