Soutien-gorge rouge pigeonnant, slip assorti et porte-jarretelles en
dentelle brodée «an 2 000», le tout pour moins de 200 francs. Coralie Albert, la responsable des achats pour les boutiques de lingerie Body One est sûre d'elle. L'ensemble sera le «must» de l'hiver chez Body One, «il sera surtout acheté par des hommes, pour leurs femmes. L'approche du dernier réveillon du millénaire devrait doper les ventes de produits festifs». Mais ces modèles ne seront pas en magasin avant la fin du mois de novembre. D'ici là, quatre collections se seront succédé dans les boutiques.
Bonnets E. La chaîne Body One, qui a ouvert ses premiers magasins en avril à Paris, s'est lancée dans la lingerie «discount». «Je me suis aperçu qu'il est impossible pour une femme d'acheter de la lingerie tendance, dans une gamme de petits prix, raconte Marc Séroussi, l'un des fondateurs de la chaîne. Il y avait un créneau, on s'est lancé.» Avec Marc Fiorentino, il a peaufiné le concept des magasins, qui peut se résumer simplement: du choix et des petits prix.
Coralie Albert, l'acheteuse du groupe, a la main sur l'approvisionnement. «Comme nous avons décidé d'avoir des clientes de 18 à 50 ans, il faut de tout: des choses sexy et près du corps pour les jeunes qui portent des vêtements moulants, et des soutiens-gorge blancs bonnet E, pour leurs mères.» Elle sillonne les salons professionnels pour trouver matières et modèles qui auront du succès dans les boutiques. Elle assure avoir une arme infaillible pour trou