Washington, de notre correspondant.
«La prudence commande aux voyageurs qui décideraient de prendre l'avion de ou vers la France juste avant ou après le Nouvel An de choisir leur itinéraire avec soin, de s'informer aussi complètement que possible avant d'embarquer et de prendre leurs précautions ["] en se préparant à des retards et des problèmes"» C'est la mise en garde qu'on peut lire depuis jeudi sur le site Internet du département des Transports (DoT), au chapitre Informations sur l'aviation civile internationale et le Y2K alias «bug de l'an 2000», le problème de datation qui risque de faire s'emmêler les données aux ordinateurs (1). Une commission d'experts américains venus du DoT, du département de la Défense et du département d'Etat a examiné l'état d'avancement de la lutte contre le bug dans les pays ayant des liaisons aériennes directes avec les Etats-Unis. Elle les a classés en trois groupes.
International. Il y a les bons élèves, comme le Canada, le Japon ou le Royaume-Uni, où «les préparatifs au Y2K sont achevés» et où «un programme global pour repérer et rectifier les problèmes potentiels liés au bug aura été mené à bien avant le 31 décembre». Il y a les cancres (une trentaine, de l'Albanie au Viêtnam) qui n'ont donné à ce jour aucune information sur ce qu'ils font pour éviter des problèmes et où on peut craindre le pire. Et les pays où «des mesures sont en train d'être prises», mais au sujet desquels «les informations sont à l'heure actuelle insuffisantes pour ju