Washington, de notre correspondant.
«La prudence commande aux voyageurs qui décideraient de prendre l'avion de ou vers la France, juste avant ou après le nouvel an, de choisir leur itinéraire avec soin, de s'informer aussi complètement que possible avant d'embarquer et de prendre leurs précautions ["] en se préparant à des retards et à des problèmes"» C'est la mise en garde qu'on peut lire sur le site Internet (1) du département des Transports (DOT), au chapitre «Informations sur l'aviation civile internationale et le Y2K» alias «bug de l'an 2000», le problème de datation qui risque de faire s'emmêler les données aux ordinateurs.
Une commission d'experts américains venus du DOT, du département de la Défense et du département d'Etat a examiné l'état d'avancement de la lutte contre le bug dans les pays ayant des liaisons aériennes directes avec les Etats-Unis. Elle les a classés en trois groupes. Il y a les bons élèves, comme le Canada, le Japon ou le Royaume-Uni, où «les préparatifs au Y2K sont achevés». Il y a les cancres (une trentaine, de l'Albanie au Viêt-nam), qui n'ont donné à ce jour aucune information sur ce qu'ils font pour éviter des problèmes. Et les pays où «des mesures sont en train d'être prises», mais au sujet desquels «les informations sont insuffisantes pour juger l'état de préparation du transport aérien au Y2K» et pour lesquels «il est difficile d'évaluer le risque, la durée ou la gravité d'éventuels problèmes». Dont la France.
A trois mois de la date fatidi