Combien seront-ils, sur le pont, dans la nuit du réveillon?
Informaticiens, employés des services généraux, chargés de communication, techniciens des services des eaux, personnels des hôpitaux ou veilleurs de nuit, ils resteront dans l'histoire comme «les collés» du «bug de l'an 2000» (1). Appelés à être sur le pied de guerre la nuit du 31 décembre prochain, pour parer à toute éventualité, ils s'ajouteront aux mobilisés habituels (personnels de la restauration) ou policiers, CRS, agents de la RATP et de la SNCF mobilisés, eux, pour ce nouvel an dit «du millénaire».
A la différence de l'an passé, où le passage à l'euro n'avait privé de foie gras «que» la dizaine de milliers de techniciens de banques ou d'entreprises en contacts directs avec les marchés financiers, ce sont cette année plusieurs centaines de milliers de salariés qui devraient être prêts à pallier les conséquences éventuelles du passage des ordinateurs à l'an 2000. Pour nombre des intéressés, il ne s'agira que de rester disponible près d'un téléphone.
Les informaticiens (100 000 seront sur le pont, selon Syntec) ne seront pas seuls concernés. Des cadres, techniciens, ingénieurs ou chargés de clientèle seront aussi «de garde». Histoire de surveiller ici des portes automatiques, là un standard téléphonique, ailleurs un appareil respiratoire, un client vital, ou la remise en route du chauffage. En outre, «d'une entreprise à l'autre, et même d'une culture d'entreprise à l'autre, les personnels mobilisés peuvent varier