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Libération

La France high-tech en vitrine au Louvre.Le ministre de l'Economie s'est vanté hier de la vitalité du secteur.

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publié le 13 octobre 1999 à 0h58

La «nouvelle économie» arrive en France. Elle est là. Dominique

Strauss-Kahn la voit. Il en a listé les signes hier devant un parterre de patrons à dominante anglo-saxonne, réuni au Musée du Louvre, à l'initiative de la Conférence internationale du musée de la télévision et de la radio. Pour le ministre de l'Economie et des Finances, nous sommes désormais «sur les traces de l'économie américaine en matière de contribution de l'information au processus de croissance», et clairement «en train de vivre le début d'une économie nouvelle». Il est d'ailleurs prêt à parier que ce «que nous vivons aujourd'hui touche au plus profond de l'économie». Boom en 1999. Tous les indicateurs convergent. La deuxième édition du tableau de bord de l'innovation, que Bercy publie désormais tous les semestres, montre une accélération du processus. Le montant des fonds levés sur le nouveau marché (la Bourse des valeurs high-tech) a poursuivi son ascension au cours des six premiers mois de l'année (360 millions d'euros, soit 2,3 milliards de francs). Tandis que 4 119 nouvelles entreprises oeuvrant dans les secteurs de haute technologie ont vu le jour (19 000 en un an). Les opérateurs de fonds de capital-risque ­ ceux qu'on appelle les «capital-risqueurs» ­ continuent, eux aussi, de se multiplier. A la fin du premier semestre, ils étaient 34, contre 20 le semestre précédent. Et encore, ne parle-t-on ici que des fonds spécialisés d'une taille significative supérieure à 100 millions de francs. Quant au