Dans la série des amours bancaires, voici un épisode inédit. Selon
nos informations, le Crédit Lyonnais a ouvert avec la Société générale un petit flirt assez sérieux en vue si affinités d'un possible rapprochement. Le tout avec la complicité d'une marieuse, la compagnie d'assurance Allianz. C'est que les deux établissements se trouvent très esseulés. A peine fiancé au Crédit agricole, le Lyonnais se rend compte qu'il est impossible de naviguer avec un édifice mutualiste pareil. De son côté, la Générale est redevenue célibataire depuis que la BNP lui a soufflé sa promise Paribas. Pour rassurer le marché, la Générale promet un foisonnement de partenariats, mais cela ressemble fort à une stratégie d'attente. Comme l'a fait remarquer le président du Lyonnais, Jean Peyrelevade, lors de la première assemblée générale des actionnaires de la banque privatisée en juillet: le Lyonnais et la Générale ont finalement la même stratégie. Une sacrée oeillade.
Depuis quelques semaines, Peyrelevade ne tarit pas d'éloges sur son camarade Daniel Bouton, président de la Générale, qui a su «admirablement» résister à l'attaque du méchant Pébereau (BNP). Un tel revirement ne pouvait être innocent: jusqu'alors, Peyrelevade n'avait pas de mots assez durs pour qualifier la BNP et la Générale. Plus que la BNP, la Générale était devenue sa bête noire depuis que son président de l'époque, Marc Viénot, avait porté plainte contre le sauvetage du Lyonnais. Peyrelevade n'a jamais pardonné à Viénot. Mais B