Les transports publics ont connu hier une journée chaude. Mulhouse,
Colmar, Lyon, Marseille, Paris et sa banlieue, Béthune ont vu les trains, les trams et les bus demeurer au garage. A la SNCF, la mise en place de l'accord 35 heures, signé au printemps par la CGT et la CFDT, provoque des remous. Les «roulants», pratiqueront les nouveaux horaires le 28 novembre, qui est aussi la date de passage aux horaires d'hiver. Les syndicats opposés à l'accord 35 heures (SUD, autonomes, FO) ont décidé d'appuyer le mécontentement des conducteurs qui découvrent de nouvelles contraintes. Avec un certain succès puisqu'ils ont été ont été rejoints par des adhérents CGT. Il s'agit «d'un premier coup» selon SUD, qui a déposé des préavis de grève «à partir de lundi prochain» pour «couvrir les initiatives locales».
A Lyon, le deuxième réseau de transport urbain de France (métro, trolley et bus) est paralysé depuis hier par une grève suivie par environ deux tiers du personnel du réseau, filiale du groupe Via-GTI. Là il s'agit plutôt d'une absence d'accord sur les 35 heures. Daniel Larrière-Cardoso, responsable CFDT des transports urbains, pointe du doigt «Lyon, le mouton noir des réseaux de transports. C'est avec Bordeaux, la dernière grande ville à n'avoir pas signé un accord. Aujourd'hui la direction exige une perte du pouvoir d'achat pour subventionner les nouveaux emplois». Mené par l'intersyndicale, le conflit pourrait durer.
Après les 35 heures, la sécurité.
A Marseille, la totalité des syndicat