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L'Asie du Sud-Est renforce les liens avec ses voisins.La Chine, la Corée et le Japon ont participé au sommet de l'Asean.

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publié le 29 novembre 1999 à 1h30

La mondialisation version Seattle (lire en pages Evénement) stimule

décidément les rencontres régionales. Alors que les pays du Golfe tenaient un minisommet (lire ci-dessus), ceux de l'Asie du Sud-Est et du Nord-Est étaient en conclave. Les chefs d'Etat chinois, japonais et sud-coréen ont en effet rejoint, à Manille, leurs dix homologues de l'Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique, qui regroupe les Philippines, le Laos, l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, le Viêt-nam, le Cambodge, la Birmanie et le sultanat de Brunei). Et chacun est convenu de la nécessité d'intensifier les coopérations sur les problèmes économiques et de sécurité les concernant. L'Asean a appelé à «une intensification du dialogue entre les pays de l'Asean et les pays de l'Asie du Nord-Est». Et tout le monde a trouvé l'idée excellente; le Premier ministre chinois, Zhu Rongji, a dit que l'Asean avait autant besoin de la Chine que la Chine de l'Asean pour assurer un développement économique. Son homologue japonais, Keizo Obuchi, a insisté sur la nécessité de renforcer les liens de coopération régionale, avant d'annoncer, pour la région, un nouveau train d'aide humanitaire de 700 millions de dollars, dont 500 destinés au «développement de ressources humaines hautement spécialisées dans les domaines de la finance et de l'éducation supérieure». Près de 200 millions de dollars seront consacrés à la mise en place de «filets de sauvetage sociaux» dans les pays dont les populations ont été