Menu
Libération

Bientôt le Palmphone. Motorola et Nokia signent une alliance avec Palm.

Article réservé aux abonnés
publié le 15 décembre 1999 à 1h58

Le téléphone portable, nouvel écran de l'Internet. C'est aujourd'hui

l'obsession des fabricants de mobiles, d'ordinateurs de poche et des firmes de l'Internet. Nouveau rapprochement annoncé hier: les américains Motorola et AOL ainsi que le finlandais Nokia vont prendre une participation minoritaire (qui n'excédera pas 4,5% au total) dans Palm Computing, le fabricant des tablettes de poche Palm Pilot très en vogue.

Ce qui intéresse Motorola et Nokia, c'est surtout le système d'exploitation du Palm, le programme informatique de base qui fait fonctionner ces petits ordinateurs au format d'un portefeuille. L'accord prévoit son utilisation sous licence pour leurs téléphones portables. «Nous voyons émerger toute une catégorie d'appareils qui combinent les plates-formes populaires d'ordinateurs de poche avec les communications cellulaires», a déclaré le président de Motorola's Communications Enterprise, Merle Gilmore. Les mêmes logiciels permettront de consulter des informations sur le Web, d'effectuer des achats en ligne" De son côté, AOL placera certains de ses services en ligne sur les appareils de Motorola.

Palm Computing est une filiale à 100% du groupe américain d'informatique en réseau 3Com. Son produit est devenu la coqueluche des cadres branchés. Cette petite tablette dépourvue de clavier (les informations sont saisies à l'aide d'un petit stylet ou sont injectées à partir d'un ordinateur de bureau) sert principalement à tenir à jour agenda et carnet d'adresses. Au début de