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Libération

A 8 jours de l'AN 2000. Le carnaval de Rio est avancé au 31 décembre. Samba des préparatifs pour la fête du nouvel an.

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publié le 24 décembre 1999 à 2h19

Rio, de notre correspondant.

«Au passage de l'an le plus attendu de l'histoire, Rio de Janeiro prépare le plus grand réveillon du monde. Ce sera une fête aux chiffres superlatifs: quatre millions de personnes dans le sable à Copacabana, des centaines de bals et de dîners, des concerts qui réuniront des dizaines d'artistes et de groupes de musique, 10 000 feux d'artifice lancés de dix points du bord de mer"» Le très austère journal économique Gazeta Mercantil s'est ainsi laissé emporté par l'enthousiasme contagieux à la veille de l'événement au Brésil. Son ton grandiloquent n'est pas exceptionnel: il s'est seulement mis au diapason des organisateurs et des autorités. Depuis une dizaine d'années, le réveillon est devenu la deuxième fête la plus importante de Rio, après le Carnaval. Toutes les grandes villes brésiliennes préparent aussi leurs guindailles avec la même recette: une grosse foule réunie sur un espace en plein air pour une avalanche de concerts et de feux d'artifice tonitruants. Sans oublier des télévisions partout et des écrans géants pour retransmettre le nombril de la «grande émotion nationale», l'épicentre de tous les superlatifs: la plage de Copacabana à Rio. La compagnie de métro de la ville, dont la ligne principale aboutit à deux rues du bord de mer, a déjà mis en vente 80 000 billets valables uniquement la nuit du réveillon. Objectif: éviter la cohue qui, l'année dernière, avait provoqué plusieurs blessés. En quelques heures, tous ont été vendus. Le métro r