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Libération

Qui a encore peur du vilain bug?Les grands réseaux ont évité la catastrophe. Les PME passent le test aujourd'hui.

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publié le 3 janvier 2000 à 22h11

Cherche bug, désespérément. Les communiqués se succèdent de

l'ensemble de la planète, plus rassurants les uns que les autres. A Bercy, siège de la tour de guet française, on se garde de tout communiqué de victoire. Il faudra attendre lundi soir, avec la reprise de l'activité et la dissolution effective du dispositif, pour se féliciter. Hier, moins de quarante-huit heures après le franchissement du cap fatidique, les dysfonctionnements se limitaient à des alertes sans grandes conséquences.

Sur la planète.

Dans la ronde des passages à l'an 2000, au Japon, l'un des premiers pays industriels à passer en 2000, trois incidents ont été repérés dans des centrales nucléaires. Après enquête, un seul serait lié au bug, la faute d'un système d'information qui aurait fourni une donnée erronée. En Iran, une ville du nord-ouest du pays a été plongée une demi-heure dans l'obscurité avant minuit. Le coupable: un chat qui se serait introduit subrepticement dans la centrale électrique alimentant la ville. En Suède, trois hôpitaux ont fait état de problèmes sur des électrocardiographes incapables de franchir l'an 2000, mais sans conséquences, semble-t-il, pour les patients.

En Nouvelle-Zélande, en Australie, dans certains pays d'Afrique ou aux Pays-Bas, les réseaux téléphoniques ont été saturés, rapporte le Cigref (Club informatique des grandes entreprises françaises), mais sans que l'on puisse attribuer la baisse de régime au bug ou à une surutilisation du réseau.

EDF, qui a déployé un réseau de co