Le groupe Coca-Cola a annoncé hier un plan social comportant la

suppression de 6 000 emplois, soit 20% de ses effectifs. Ce plan social, qui était attendu dans le cadre de la restructuration du groupe, prévoit la disparition de 2 500 emplois au siège social à Atlanta (Géorgie), de 800 autres aux Etats-Unis et de 2 700 à l'étranger. Aucun détail sur les régions touchées ne devrait être communiqué dans l'immédiat.

Juste avant, le groupe avait annoncé une perte nette de 45 millions de dollars (plus de 290 millions de francs) au dernier trimestre de 1999, à comparer à un bénéfice net de 597 millions sur la même période en 1998. Cette perte s'explique par une charge exceptionnelle de 813 millions de dollars destinée à éliminer certains actifs.

Ces deux dernières années, le leader mondial des boissons non alcoolisées avait connu des déboires sérieux avec un important recul des ventes dans plusieurs pays. Sans compter, l'an dernier, l'affaire des «boîtes contaminées» en Europe qui avait abouti au rappel de millions de cannettes.

«Nous sommes actuellement dans une période de reprise économique dans de nombreuses parties du monde», a déclaré Douglas Daft, le nouveau patron du groupe. «Cette année, notre système d'entreprise restera centré sur la création de valeur à long terme pour nos clients, nos partenaires dans l'embouteillage et Coca-Cola Co.»

Daft, qui a succédé à Douglas Ivester le mois dernier à la suite de la démission surprise de ce dernier, a mené tambour battant la réorganisa