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Libération

Vingt-six opérateurs sont candidats pour exploiter les ondes radio. Ruée sur la boucle aux oeufs d'or. L'Autorité de régulation des télécoms entame l'examen des dossiers.

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publié le 9 février 2000 à 22h22

Il y aura très bientôt une nouvelle façon de communiquer avec le

reste de la planète: la boucle locale radio. Avec la BLR, le fil de cuivre va prendre un coup de vieux. Avant la fin de l'année, les ondes radio transporteront voix, données Internet et toutes sortes de gros fichiers, depuis le téléphone ou l'ordinateur de l'abonné jusqu'à une station radio perchée quelques kilomètres plus loin (voir infographie). Les opérateurs se précipitent pour tenter de décrocher les licences nationales et régionales que l'ART (Autorité de régulation des télécommunications) s'apprête à distribuer.

L'Autorité vient juste d'ouvrir les enveloppes. Huit prétendants se disputent l'attribution des deux licences nationales. Des candidatures attendues, voire archiclaironnées (Cegetel, FirstMark, Siris, 9 Telecom") aux propositions plus discrètes de Skyline, de l'américain Winstar ou de Fortel (alliance entre le câblo-opérateur américain UPC, Marine-Wendel et la radio NRJ qui pourrait prêter ses sites pour poser les antennes). Les opérateurs ont fait preuve du même enthousiasme pour les 44 licences régionales en lice (deux par région). Alors qu'on redoutait l'absence de candidats dans certaines zones pas vraiment attractives, toutes les régions, sans exception, ont leurs volontaires. La Corse, l'une des moins courtisées, compte même quatre candidats! En tout, l'ART a reçu 197 dossiers de candidatures émanant de 26 opérateurs différents. Retard. Deux candidats de poids manquent toutefois à l'appel.