Les «hackers» commencent à être cernés. Le FBI devait interroger
hier trois «pirates» suspectés d'avoir pris part au raid de la semaine dernière sur le Web. Selon le Washington Post, deux des trois suspects ont opéré à partir des Etats-Unis, le troisième serait canadien. Celui soupçonné d'avoir organisé les premières attaques, en engorgeant les sites de Yahoo et d'Amazon notamment, se ferait appeler «Coolio». Il a été localisé par des experts de l'université de Stanford, en Californie, dont les ordinateurs ont été détournés afin d'envoyer des millions de messages sur les sites attaqués. Le hacker canadien, surnommé «Mafiaboy», aurait copié les méthodes utilisées par Coolio. Le troisième aurait avoué avoir participé à l'assaut lors d'une discussion électronique sur le site Attrition.org.
Ces nouveaux développements interviennent alors que Bill Clinton devait annoncer hier la création d'un «cyber-centre national d'information», le Cyber-NIC, après sa réunion avec plusieurs représentants de Microsoft, Yahoo, eBay ou encore d'ATT. Le centre serait destiné à favoriser la coopération entre les grands noms de la nouvelle économie «sur les problèmes de sécurité sur l'Internet et lors des crises affectant le réseau», selon un document de travail. Les entretiens devaient notamment se concentrer sur la récente proposition faite par le président américain de consacrer 2 milliards de dollars à la protection des infrastructures informatiques du pays. Clinton pourrait en outre demander proch