Etre ou ne pas être au CAC 40? Le 4 février, le conseil scientifique
un comité qui se réunit tous les trois mois sous la houlette de Jean-François Théodore, le président de ParisBourse qui gère la Bourse de Paris a publié une liste de six «éligibles» au CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris. Quatre sont liés aux nouvelles technologies ou à l'information: Altran, Dassault Systèmes, Sagem et TF1. Seuls Castorama et Pechiney représentent la «vieille» économie. Pour qu'un ou plusieurs candidats fassent leur entrée, il faut que le même nombre en sorte: l'indice compte par définition 40 élus, pas un de plus. Tous choisis en fonction de critères précis: capitalisation boursière, liquidité du titre (plus il y a de titres sur le marché, plus il est liquide) et volume de transactions quotidiennes. Même s'il n'existe pas de liste des «sortants», les lanternes rouges du CAC (Legrand, Michelin et Sodexho) se sentent forcément sur un siège éjectable. La décision du conseil est attendue début mai. Peut-être avant.
Atout. Faire partie des 40 est un avantage indiscutable. Outre la marque de reconnaissance d'une valeur sûre, c'est un podium de choix sur les marchés financiers: «Les valeurs du CAC représentent à elles seules 85% à 90% des échanges quotidiens sur le marché», précise ParisBourse. Certaines Sicav n'achètent que des valeurs du CAC. Et les investisseurs anglo-saxons, pour se simplifier la vie, y concentrent aussi leurs achats. «Ce n'est pas l'entrée ou la sortie du CAC