New York, de notre correspondant.
Fortunes diverses hier sur les marchés financiers new-yorkais. Tandis que le Nasdaq, l'indice des valeurs technologiques, franchissait le cap des 5 000 points, le Dow Jones était en pleine dégringolade en milieu de matinée, entraîné par la chute de Procter and Gamble (Ariel, Bonux, M. Propre, Pampers, Tampax").
A peine la première compagnie américaine de produits ménagers avait-elle annoncé hier que ses résultats financiers cette année ne seraient pas à la hauteur de ses espérances, que ses actions perdaient plus de 30% lors des deux premières heures de transaction à Wall Street. Depuis la mi-janvier, le titre Procter et Gamble à perdu 50% de sa valeur. Selon la firme de Cincinnati, ses revenus du troisième trimestre pourraient être de 10% inférieurs à ceux de l'année dernière, du fait notamment de la compétition accrue en Amérique latine, de coûts de production plus élevés en Europe mais aussi de la hausse du prix du pétrole. La compagnie prévoit en outre un revenu annuel en augmentation de 7% en l'an 2000, contre les 13% annoncés il y a quelques mois.
Dans le même temps donc, le Nasdaq, où sont cotés notamment Microsoft, Oracle ou Intel, continuait son irrésistible ascension pour franchir en cours de séance la barre des 5 000 points qu'il convoitait déjà depuis plusieurs jours. Il s'agit du 13e record enregistré depuis janvier.
Depuis le début de l'année, le Nasdaq a ainsi enregistré une hausse globale de 23%, quand le Dow Jones accusait un d