L'investisseur en capital-risque
Il ne s'intéresse qu'aux start-up susceptibles d'entrer en Bourse. Logique: il sera le premier à en profiter. Pour ce faire, il finance les start-up en achetant une part du capital qu'il revendra lors de l'introduction en Bourse. Il espère alors «faire un multiple», jusqu'à 8 à 10 dans les meilleurs cas. Il passe ses journées à examiner des «business plans» (projets d'entreprise) et à recevoir des créateurs. Il analyse non seulement les «business models» (modèles de rentabilité) mais leur perception aux Etats-Unis par les marchés financiers. Il préfère nettement ceux qui sont déjà prisés outre-Atlantique. Il a coutume de dire qu'il est heureux si un dossier sur dix s'introduit en Bourse.
Sensibilité au krach boursier: moyenne.
Le salarié Le salarié friconaute est là pour empocher des stock-options. Le plus ambitieux veut en profiter «pour apprendre». S'il s'en sent le courage, il deviendra, plus tard, un friconaute créateur de start-up. A son arrivée, son patron lui tient le discours suivant: «Tout le monde participe à la réussite du projet. Il est donc normal que tout le monde en recueille les fruits. Les stock-options que nous te remettons te donneront le droit, dans deux ans, d'acheter des actions au prix d'aujourd'hui.» Si ça marche, elles vaudront au moins le triple. La contrepartie: travailler sans compter son temps. Le friconaute salarié choisira une start-up susceptible d'entrer en Bourse dans l'espoir d'encaisser une plus-value maximal