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Libération

Microsoft peine à convaincre ses juges. Sauf surprise, le verdict est attendu mardi.

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publié le 27 mars 2000 à 23h16

New York, de notre correspondant.

A l'heure du verdict, le suspense reste entier dans l'interminable saga Microsoft. Ce week-end était celui de toutes les rumeurs. D'un côté, le juge Thomas Peinfield Jackson, qui a instruit le procès antitrust entre la compagnie de Bill Gates et le gouvernement fédéral, a confirmé qu'il livrerait sa «déclaration finale» mardi «à moins d'un nouveau développement». De l'autre, les représentants de l'administration Clinton étudiaient à la loupe une proposition d'accord émanant du géant de l'informatique et destinée à éviter la décision de justice qui pourrait conduire à son démantèlement. Cependant, les avocats du gouvernement ne semblaient pas convaincus des concessions faites par Microsoft. Hier après-midi, la réunion annoncée à Chicago entre les deux parties et le juge Richard Posner, nommé «médiateur» dans le conflit l'an dernier, n'était toujours pas confirmée.

La promesse de Microsoft. A en croire des «sources proches des négociations» citées dans la presse américaine, Microsoft a organisé son «plan de médiation» autour d'un élément central: la promesse de renoncer à «toute pression commerciale» sur les utilisateurs de son système d'exploitation Windows pour qu'ils aient recours au logiciel de navigation Explorer lors de leurs déambulations sur l'Internet. La pratique était en réalité au coeur du procès entamé, en octobre 1998, par le gouvernement contre la compagnie. Elle lui a déjà valu en décembre un «jugement préliminaire» considéré com